Imagine un loup blanc comme la neige en hiver. Tu le vois ce loup ? Tout blanc, blanc partout partout. Tout est blanc chez lui, hormis son museau, bien sûr ! Tu le vois ce loup ? Eh bien ce n'est pas ça.
Je ne suis pas tout blanc ou tout noir. Non, moi je suis "coloré". Si si je t'assure. Quatre couleurs se font la guerre sur mon pelage: le blanc, le brun, le gris et le noir. Le blanc a gagné le bout de mes pattes ainsi que le contour de mon museau. Le noir, lui, a gagné mon museau, le contour de mes oreilles et ces dernières, ainsi que le bout de ma queue. Le gris a gagné ma croupe, quant au brun il a gagné tout le reste de mon corps, c'est à dire mes pattes et le contour de ma croupe, ainsi que ma queue.
Mes yeux sont bruns orangés. Je suis un loup assez grand, mais presque maigre. Pourtant je mange, mais je suis maigre. 
C'est pour cette raison que je ne suis pas très fort pour les combats, j'essaye donc de vaincre mes adversaires grâce à l'effet de surprise et mon agilité.
En parlant d'effet de surprise, je suis un peu un "intello", je réfléchis constamment, tout le temps, tous les jours, je ne m'arrête pas. Je réfléchis sur tout et rien. Sur le fait de mon existence, celle de la plus petite plante, je réfléchis aussi à la place que je tiens dans l'univers, mais je réfléchis surtout à ma prochaine victime. Une femelle ? Un mâle ? Un vieux ? Un jeune ? A voir ...
Car oui, j'aime torturer, faire du mal. Voir souffrir les loups, c'est mon dada. J'aime ça, je ne m'en lasse pas. Je suis né comme ça, avec ce plaisir au fond de moi. Mais attention, je ne tue pas d'un coup de crocs dans la nuque, non, je fais souffrir ...
Ou alors, je pousse les loups à se suicider. Je leur dit la vérité sur ce monde, ce que X ou Y ressens et/ou pense sur lui/elle, et ils finissent par se suicider. Il assument pas la vérité, ils en ont peur. Je suis le seul à l'assumer.
En tout cas, personne ne m'oublie, ça je peux vous l'assurer. Je n'ai qu'un seul but dans la vie: tuer. Certains auraient dit "trouver l'amouuur !" "être populaire !" "avoir des amis !" toussa toussa, mais moi c'est pas mon truc. L'amour, les amis, la popularité c'est pas éternel. Mais quand tu tus quelqu'un, il est mort, il ne peut pas revivre. Quand tu as un statut de tueur, ou même de psychopathe, le temps ne l’efface pas ça.
Les amis ? J'en ai pas et j'en veux pas. Après ça fait des histoires. "Tu traînes plus avec Y, c'est pas juste ! Je croyais être ton meilleur ami !" Rah ça me saoul rien qu'a y penser ! Et puis les petites amies, n'en parlons même pas. "T'étais où ?" "C'est qui elle ?" "T'as fait quoi hier ?" "Pourquoi tu rentres aussi tard ?" "Elle je l'aime pas, elle te drague !" Et surtout, le "je t'aime troooop mon coeur" et le lendemain "j'te quitte pauv' con !". Non ça aussi, franchement, j'en ai pas envie.
Je ne ressens pas la peur, la tristesse, la colère et la jalousie. Je n'en ai jamais eu besoin, ils ne servent à rien. 
Pour finir, je suis solitaire, comme dit plus haut, avec des ami(e)s, une n'amùùr, je m'en fou royalement. J'avoue que j'insulte un peu beaucoup. Je dis des "gros mots" comme diraient les petits. 
Ah oui, les gosse !
J'ai jamais eu le besoin d'en avoir. Des petits trucs qui courent partout et qui chialent à longueur de journée, non merci. En plus ça mange comme pas deux ces machins ! Et qui c'est qui doit apporter la bouffe ? C'est bibi bien sûr ! Bah oui, car MMademoiselle est occupée avec le truc qui bouge partout.
Je me mêle de tout et de rien. Je connais tous les ragots du coin. Je suis un vrai fouineur. Je suis aussi un chieur, même si ça n'a pas de rapport. 
Enfin bref, je pense que vous l'aurez compris, mieux vaut ne pas me croiser. 
Mais le problème avec moi, c'est que ce n'est pas vous qui choisissez quand et où on se rencontre, mais moi.

Ce qu'il croit:
Je suis tout droit sortie des abysses, je n'ai ni père ni mère, j'ai été créer pour tuer. Je suis né avec ces sentiments là. Je suis né adulte, croissance terminée, corps taillé pour la chasse. Rapide et agile. Mais je ne chasse pas du gibier, je chasse des loups. A peine né que j'ai eu ma première victime, un petit louveteau du nom de Delta. Il croyais que j'étais son père, il m'a fait pleinement confiance, et je l'ai malencontreusement poussé dans un ravin, oups.
En réalité:
Une enfance paisible, des parents aimants ... et des humains. Des humains partout, ils empestent. Tout empeste ici. Il vit dans une petite cage avec sa mère et sa soeur, n°78. Ils n'ont pas assez de place et sont très maigre. Trop même. Ils n'ont presque pas à manger. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là. Il y a beaucoup de loups à côté d'eux. On leur donne des "truc" bizarre à manger, ou des fois on leur injecte des "truc" bizarre via des seringues.
Aujourd'hui c'est au tour de n°79, car oui son "vrai" nom est n°79. Ils lui plantent une seringue dans la patte, ça fait mal. Le sang coule.
Ils ouvrent la cage. Ils le prennent par la peau du cou et le mettent dans un enclos.
Durant les 3 premières heures, Castle est tout à fait normal, mais petit à petit il commence à s'énerver. Il gratte le sol, mord la clôture. Et vue que personne ne le surveille, il réussit à casser la clôture et s’enfuir. Il court aussi vite qu'il peut, tout droit, vers la forêt.
Ses pattes deviennent lourde, sa vue se trouble. Il tombe. Il veut se relever, mais il n'y arrive pas, impossible. Trop dur.
Et âpres ça:
Le jour, des oiseaux qui chantent. Le soleil. Mais où suis-je ? Je ne sais pas. Je n'ai aucun souvenir en tête. Rien, plus rien. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je vois juste du sang sur ma patte.
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas quel page j'ai, je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas si j'existe et d'où je viens.
Je suis Ça.